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Salaires MotoGP 2025 : Marc Marquez reste le roi du paddock

Dans le monde du MotoGP, les salaires des pilotes varient fortement, mais une constante demeure : Marc Marquez conserve sa place de pilote le mieux rémunéré de la catégorie reine. Malgré une longue période d’indisponibilité liée à des blessures, l’Espagnol a ajusté son salaire en accord avec son écurie, Repsol Honda, qui reste la structure la plus généreuse du paddock en matière de masse salariale. D’après les estimations de Motor Sport, les 24 pilotes engagés pour la saison 2025 représentent une enveloppe salariale globale en baisse, avec un total inférieur à 50 millions d’euros.

Moins de pilotes au-dessus du million

Sur l’ensemble du plateau, seulement neuf pilotes dépassent aujourd’hui le seuil du million d’euros brut par saison. Le Français Fabio Quartararo, tout juste couronné champion du monde, figure parmi les mieux lotis avec environ 4 millions d’euros annuels chez Yamaha. Ce chiffre correspond uniquement au salaire fixe, hors bonus liés aux performances et résultats sportifs.

Les estimations, fournies par Sportune et basées sur plusieurs sources spécialisées, permettent d’avoir une idée plus précise de l’économie du MotoGP, où les écarts restent marqués selon les écuries et les résultats obtenus par chaque pilote.

Quartararo et Yamaha : performance et rationalisation

Fabio Quartararo occupe désormais une position de choix sur le podium des plus gros salaires de la discipline, aux côtés d’Alex Rins. Yamaha, de son côté, a rationalisé ses coûts en mettant fin au contrat de Maverick Viñales, qui représentait un engagement de 8 millions d’euros pour la dernière année. À sa place, l’Italien Franco Morbidelli a été promu avec un salaire nettement inférieur, estimé à 1,5 million d’euros.

Cette politique économique n’est pas isolée. Plusieurs écuries revoient leurs priorités budgétaires, surtout dans un contexte où les résultats sportifs conditionnent de plus en plus la rentabilité des investissements.

Classement des salaires MotoGP 2025 (estimation brute annuelle)

  • Marc Marquez (Honda) : 15 000 000 €

  • Joan Mir (Suzuki) : 6 500 000 €

  • Fabio Quartararo (Yamaha) : 4 000 000 €

  • Alex Rins (Suzuki) : 4 000 000 €

  • Maverick Viñales (Aprilia) : 3 500 000 €

  • Pol Espargaro (Honda) : 2 500 000 €

  • Franco Morbidelli (Yamaha) : 1 500 000 €

  • Miguel Oliveira (KTM) : 1 500 000 €

  • Jack Miller (Ducati) : 1 200 000 €

  • Francesco Bagnaia (Ducati) : 750 000 €

  • Brad Binder (KTM) : 800 000 €

  • Andrea Dovizioso (Yamaha) : 650 000 €

  • Alex Marquez (Honda) : 650 000 €

  • Johann Zarco (Ducati) : 500 000 €

  • Aleix Espargaro (Aprilia) : 500 000 €

  • Takaaki Nakagami (Honda) : 400 000 €

  • Jorge Martin (Ducati) : 400 000 €

  • Darryn Binder (Yamaha) : 300 000 €

  • Enea Bastianini (Ducati) : 300 000 €

  • Raul Fernández (KTM) : 250 000 €

  • Remy Gardner (KTM) : 250 000 €

  • Luca Marini (Ducati) : 200 000 €

  • Marco Bezzecchi (Ducati) : 200 000 €

  • Fabio Di Giannantonio (Ducati) : 200 000 €

Ce classement met en lumière les inégalités salariales dans la discipline, mais aussi la pression qui pèse sur les pilotes les mieux rémunérés pour justifier leur statut par des performances constantes. La saison 2025 s’annonce donc passionnante, autant sur la piste que dans les coulisses économiques du MotoGP.